Le Dialogue intérieur I. Toutes les femmes sont fatales, Albin Michel, 1957 ; Le Livre de Poche, 1971. II. Le Dîner en ville, Albin Michel, 1959 ; Le Livre de Poche, 1973 ; Folio, 1985 [Prix Médicis 1959]. III La marquise sortit à cinq heures, Albin Michel, 1961 ; Folio, 1984. IV. L’Agrandissement, Albin Michel, 1963.
Les Infiltrations de l’invisible L’Oubli, Grasset, 1966. Le Bouddha s’est mis à trembler, Grasset, 1979. Un cœur tout neuf, Grasset, 1980. Radio Nuit, Grasset, 1982. Zabé, Gallimard, 1984 ; Folio, 1993. Trans-Amour-Étoiles, Grasset, 1989. Journal d’une ombre, Sables, 1992. |
||||
À quatorze ans, Claude Mauriac écrit un premier roman : Où mène l’amour, qui lui est confisqué par la direction du lycée Janson de Sailly où il est élève. L’année suivante il en commence un autre, Vers l’inconnu, avec son cousin très cher Bertrand Gay-Lussac dont la mort brutale en juillet 1928 marquera à jamais sa vie. À dix-huit ans, il fait un nouvel essai dans Le Fils à papa qui restera inachevé… Ce n’est que bien plus tard, en 1955 (il a 41 ans) qu’il osera se lancer enfin dans la création romanesque à laquelle il aspirait depuis l’enfance. Sortent alors en quelques années quatre romans que Claude Mauriac regroupera sous le titre général : « Le Dialogue intérieur ». Englobés dans la vague du « nouveau roman », ils valent à Claude Mauriac de figurer sur une célèbre prise aux Éditions de Minuit. Après un long intervalle où Claude Mauriac se consacre à l’entreprise du Temps immobile, il revient au roman. Il en écrira encore plusieurs regroupés par lui sous le titre « Les Infiltrations de l’invisible ». Le dernier, le Journal d’une ombre, sortira en 1992. Mais son grand « roman », ne cessera-t-il de répéter, un roman vrai, c’est celui du Temps immobile. |
||||