Quatrième de couverture C’est de Pâques à la Pentecôte, l’an dernier, à cheval sur un certain mois de mai fertile en événements, que Claude Mauriac a conçu d’un seul jet son singulier ouvrage, « roman mais aussi journal, journal mais aussi roman », perpétuelle et très sournoise partie de cache-cache du réel avec la fiction. |
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Table des matières
I. La fêlure dans la tasse de thé
II. Un chemin qui mène au pays des morts |
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Incipit
Goupillières, 18-4-81, 10 h 30. Voici que je commence un journal, alors que c’est au roman qu’il faudrait me mettre. J’aurais dû, ce matin, passer directement au roman, non au journal où je vais dire autrement et de façon qui ne risque pas moins d’être définitive ce que, dans un roman, j’aurais exprimé de façon différente. On ne rompt pas du jour au lendemain avec une si ancienne habitude. Ni avec la préoccupation, la hantise, du Temps immobile dont je me dis, parfois, qu’il faudrait l’interrompre, du moins n’en publier, avant longtemps un nouveau volume. |
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