Introduction à une mystique de l’enfer, Grasset, 1938. Jean Cocteau ou la Vérité du mensonge, Odette Lieutier, 1945. Aimer Balzac, La Table Ronde, 1945. La Trahison d’un clerc, La Table Ronde, 1945. Malraux ou le mal du héros, Grasset, 1946. André Breton, Éditions de Flore, 1949 ; Grasset, 1970 [Prix Sainte-Beuve 1949]. Marcel Proust par lui-même, Le Seuil, 1953. Hommes et idées d’aujourd’hui, Albin Michel, 1953. L’Alittérature contemporaine, Albin Michel, 1958 et 1969. De la littérature à l’alittérature, Grasset, 1969. Quand le temps était mobile. Chroniques 1935-1991. Edition établie par Jean Touzot. Bartillat, 2008. Les textes de Claude Mauriac parus dans Liberté de l’esprit |
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Claude Mauriac a commencé sa vie littéraire par des essais. Le premier, en 1938 (il a 25 ans) révèle Jouhandeau. Suivront après la guerre des essais sur Cocteau (mais écrit en 1939), Balzac, Malraux, Benda, Breton, Proust. Claude Mauriac abandonnera ces études lorsqu’il abordera le roman, et surtout la construction du Temps immobile où tous ces auteurs et bien d’autres, qu’il a fréquentés, défileront dans son journal. Mais il continuera à rédiger de nombreuses préfaces à des œuvres littéraires : il les rassemblera dans deux volumes sur l’Alittérature (c’est lui qui a créé ce vocable). Il réunira aussi dans deux ouvrages un certain nombre de ses critiques cinématographiques. Il s’y montre lecteur ou spectateur attentif et passionné, toujours personnel et poursuivant inlassablement sa recherche sur le temps. |
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