Nous nous en tiendrons aux livres ou articles qui étudient l’œuvre de Claude Mauriac. À la parution de chacun de ses ouvrages, des recensions ont parues dans la presse. Le relevé exhaustif n’en a pas été fait encore, à notre connaissance. Mais l’œuvre a suscité un intérêt universitaire qui a donné lieu à deux colloques (Nanterre en 2001 et Malagar en 2005) dont les exposés ont été réunis en volumes. Elle a été aussi l’objet d’articles dans les revues, voire même de numéros spéciaux. Notre bibliographie est incomplète et datée, elle sera progressivement mise à jour. |
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N B : la bibliographie suivante ne donne pas les très nombreuses recensions dont l'œuvre de Claude Mauriac a fait l’objet au fil des ans dans la presse, française et étrangère. Abdel Maksoud Rached Nachwa (Fathi) : Le Temps immobile de Claude Mauriac : poétique et histoire, Université Paris 3, 2003. Allemand (Jean) : « Mauriac Claude (1914-1996) », Dictionnaire Malraux, pp. 500-502, CNRS éditions, 2011. Baude (Michel), « Le temps et la mort dans Le Temps immobile de Claude Mauriac », in La Mort en toutes lettres, actes du colloque de l’université de Nancy II, réunis par Gilles Ernst, Presses universitaires de Nancy, 1983, p. 253-261. Boblet-Viart (Marie-Hélène), « Le Temps immobile de Claude Mauriac. Entre roman de la mémoire et journal de la contemporanéité », Cahiers Saint-Simon, Des « Mémoires » au roman : le roman de la mémoire, François Raviez éd., n° 29, 2001, p. 65-75. Boblet (Marie-Hélène) : « Des traces à la trame : de la mémoire et de l’oubli dans le montage claude-mauriacien », colloque international : À quoi ça tient ? Montages et relations (17-19 novembre 2011). Bourdil (Pierre-Yves), « La tendresse et la tragédie, introduction au Temps immobile de Claude Mauriac », L’École des lettres, 15 mars 1990, n° 10, p. 35-47. Caroline Casseville, « La famille Mauriac; à chacun son Journal », Nouveaux Cahiers François Mauriac,, n° 20, 2012, Grasset, p. 33-48. Clot (Laurence) : Les âges de la vie dans Le Temps immobile de Claude Mauriac, mémoire de maîtrise, Université Jean-Moulin, Lyon, 1989 Daniel (Jean), Les Miens (paru en avril 2009), on trouvera un très court chapitre intitulé « Les deux Claude » (Claude Bourdet et Claude Mauriac). George (François), « Claude Mauriac et la souffrance du témoin », Critique, mai 1990, t. XLVI, n° 516, p. 364-370. Johnston (S.), « Structure in the novels of Claude Mauriac », The French Review, 1965, 38, p. 451-458. Kada Benabdallah (Fatiha) : Le Temps immobile (1974-1988) de Claude Mauriac, une expérience de l’endotique : poétique de la création littéraire, Thèse de l’université de Cergy-Pontoise, 2007. Kanawati (Roda), « François Mauriac et Claude Mauriac : l’éternité ici et maintenant ou l’expérience existentielle du Temps immobile », Australian Journal of French Studies, Volume XXII, Number 2, 1985, p. 151-158. Kanawati (Roda), « Le Temps immobile de Claude Mauriac ou le regard d'un homme sur lui-même et sur son siècle », Australian Journal of French Studies, Volume XXVII, Number 2, 1990, p. 190-194. Kanawati (Roda), Claude Mauriac et André Gide ou une « amitié désarmée », New Zealand Journal of French Studies, Volume 15, Number 1, 1994, p.30-42. Kanawati (Roda), « Temps, mort et quête de l’éternité chez Claude Mauriac », Australian Journal of French Studies, Volume XXXII, Number 1, 1995, p. 93-99. Kanawati (Roda), « L’aventure spirituelle de Claude Mauriac dans Le Temps immobile », Nouveaux Cahiers François Mauriac, 1997, n° 5, p. 16-24. Kanawati (Roda), « Claude Mauriac, témoin privilégié de son temps », Nouveaux Cahiers François Mauriac, 1998, n° 6, p. 23-34. Kanawati (Roda), « La production romanesque de Claude Mauriac de 1957 à 1966 : une quête de l’indicible », in François Mauriac et d’autres. Mélanges en l’honneur de Keith John Goesch, édités par B. Swift, R. Kanawati et A. Martin, Macquarie University et Société des études mauriaciennes, 2000, p. 222-234. Jerzy Lis, « Claude Mauriac et son père : à propos de l'incommunication absolue », Nouveaux Cahiers François Mauriac, n° 21, 2013, Grasset, p. 177-196. Mauriac Dyer (Nathalie), « “Le temps, le temps, le temps pur…”. Claude Mauriac, du Journal au Temps immobile », Genesis, 2001, n° 16, p. 97-118. Neuman (Guy), « Claude Mauriac, L’Agrandissement », in François Mauriac et d’autres. Mélanges en l’honneur de Keith John Goesch, édités par B. Swift, R. Kanawati et A. Martin, Macquarie University et Société des études mauriaciennes, 2000, p. 235-244. Pihan (Yves), « Le Temps immobile de Claude Mauriac », L’École des lettres, 15 mars 1986, n° 11, p. 97-105. Thoizet (Evelyne) : Les Apories du temps dans Le Temps immobile de Claude Mauriac (269 pages). Mémoire en vue de l’habilitation à diriger des recherches, sous la direction de Madame le Professeur Monique Gosselin-Noat. Soutenance en décembre 2011. Thoizet (Evelyne) : Les Mailles du filet ou Le Temps immobile de Claude Mauriac, Garnier 2013. * On trouvera diverses références à l’œuvre de Claude Mauriac dans les ouvrages suivants : Le Journal personnel, sous la direction de Philippe Lejeune, collection RITM, Université Paris X, 1993. Un journal à soi (ou la passion des journaux intimes), catalogue établi par Philippe Lejeune avec la collaboration de Catherine Bogaert, APA et Amis des Bibliothèques de Lyon, 1997. Lecarme (Jacques) et Lecarme-Tabone (Éliane), L’Autobiographie, Armand Colin, 1997 et 1999. Lejeune (Philippe), Moi aussi, Le Seuil, 1986. Lejeune (Philippe), « Cher écran… », Le Seuil, 2000. Lejeune (Philippe), « Comment finissent les journaux », in Genèses du « Je ». Manuscrits et autobiographie, sous la direction de Philippe Lejeune et Catherine Viollet, CNRS Éditions, 2000, p. 209-238. Philippe Lejeune, Autogenèses. Les Brouillons de soi 2, Seuil, 2013. Simonet-Tenant (Françoise), Le Journal intime. Genre littéraire et écriture ordinaire, Nathan, 2001.
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Nouveaux Cahiers François Mauriac n° 16 : Regards croisés père-fils, Mauriac et les autres Avec, entre autres contributions: – Jean Touzot, Claude Mauriac et ses pères spirituels : Maurice Clavel, Xavier Emmanuelli, José Cabanis, p.13-22. – Philippe Dazet-Brun : MRP et RPF sous le regard croisé de François et Claude Mauriac (1944-1953), p.23-38. – Marie-Chantal Praicheux: « L'écrivain-journaliste François Mauriac : de ses “pères" et de ses “fils” jusqu'à ses “frères” », – Caroline Casseville: « Mauriac, les pas du fils dans les traces du père », p. 40-68.
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La revue Roman 20-50, n° 36, décembre 2003, consacre sous la direction de Marie-Hélène Boblet-Viart son numéro à : « Claude Mauriac – Le Dîner en ville et La marquise sortit à cinq heures ». (Roman 20-50, Centre d'études du roman du XXe siècle de l'université de Lille 3) Les contributions sont les suivantes : – S. Agrébi, « L’influence du cinéma dans l’écriture de La marquise ». – J. Allemand, « Le Dîner en ville: du journal au roman ». – F. Briot, « Le motif de l’oiseau dans Le Temps immobile et Le Dîner en ville ». – B. Curatolo, « Questions topographiques et problèmes d’énonciation dans La marquise ». – F. Dugast-Porte, « La marquise, un Nouveau Roman? » – J. Lis, « Le jeu conversationnel dans Le Dialogue intérieur, ou la “sur-conversation” ». – J. Poirier, « Le Dîner en ville, ou le festin de l’insignifiant ». – M. Raclot, « Les indices intertextuels dans Le Dîner en ville ». – E. Thoizet, « Continuité et ondulation : de quelques motifs récurrents dans les quatre romans du Dialogue intérieur ».
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Les actes du premier colloque consacré à Claude Mauriac (décembre 2001) ont été publiés par Publidix (université Paris X) sous le titre Claude Mauriac ou la liberté de l’esprit. Ils constituent le numéro 28 des cahiers RITM (Recherche interdisciplinaires sur les textes modernes).
– Claude Leroy et Nathalie Mauriac Dyer, « Avant-propos ». L’expérience du Temps immobile – Jean Alllemand, « “Cette minute d’éveil” : les instants privilégiés dans Le Temps immobile. » – Jean-Claude Polet, « Une espérance accomplie, parfois ». – Jean-Louis Jeannelle, « Une esthétique de la filiation ». Dans l’atelier du journal – Philippe Lejeune, « Plongées : étude génétique du Temps immobile 1 ». – Jerzy Lis, « Pour une théorie du Nouveau Journal ». – Catherine Viollet, « Une petite machine à re-monter le temps : Claude Mauriac et la machine à écrire dans Le Temps immobile et Le Temps accompli ». – Nathalie Mauriac Dyer, « La place de L’Agrandissement dans la genèse du Temps immobile ». Seuils, rencontres, passages – Claude Leroy, « Toutes les rencontres sont fatales ». – Bernard Cocula, « Claude Mauriac et le “contemporain capital” ». – Jean Touzot, « Qui peut le dire ? ou le journalisme intérieur ». Théâtre, cinéma, roman – Robert Abirached, « La vie qui ne finit pas : notes sur le théâtre de Claude Mauriac ». – Francis Vanoye, « Claude Mauriac et L’Amour du cinéma ». – Rennie Yotova, « Géométries de l’amour dans Toutes les femmes sont fatales ». – Marie-Hélène Boblet-Viart, « L’incandescence de l’immuable ou les paradoxes simultanéïstes du Dialogue intérieur ». Inédit – Claude Mauriac, « Le Temps accompli 5 ». Dossier – Chronologie, par Jean Allemand. – Bibliographie. – Le fonds Claude Mauriac à la Bibliothèque nationale de France, par Marie-Odile Germain. – Les auteurs.
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Les actes du deuxième colloque, qui s’est déroulé à Malagar en octobre 2004, ont été publiés par le Centre François Mauriac de Malagar, la Société internationale des études mauriaciennes et les éditions Confluences. Ils constituent le numéro XV des Cahiers de Malagar.
– Jean Touzot, « Avant-propos ». – Jacques Rigaud, « Claude Mauriac ou la difficulté d’être ». – Nachwa Rached, « Le Temps immobile, une œuvre ouverte ». – Jerzy Lis, « La conception du dialogue total dans Le Temps immobile de Claude Mauriac ». – Natacha Vas-Deyres, « Le Temps immobile ou l’autobiographie éclatée ». – Bernard C. Swift, « Le Temps immobile : Y a-t-il un style du journal intime ? ». – Marie-Chantal Praicheux, « L’espace dans Le Temps immobile de Claude Mauriac ». – Philippe Lejeune, « Visites ». – Claude Leroy, « Le peintre au miroir de ses modèles ». – Marie-Hélène Boblet, « Claude Mauriac lecteur de Jung ». – Hviezdoslava Zabojnikova, « Claude Mauriac et Jiri Mucha ». – Jean Lacouture, « Claude Mauriac et de Gaulle ». – Pier Luigi Pinelli, « Les romans de François dans Le Temps immobile de Claude ». – Anne-Marie Hecquet, « De Claude à François Mauriac : “le temps immobile” de la Révolution française ». – Marie-Françoise Canérot, « Quand Le Temps immobile se fait éternité ». – Jean Touzot, « Passages d’Orphée : Jean Cocteau dans Le Temps immobile ». – Annexes |
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