Quatrième de couverture Les écrivains ont l’habitude de s’abriter derrière ce masque : sont-ils les auteurs de leurs propres œuvres ? Ont-il été les instruments de forces obscures ? Tourbillon d’images et d’idées, complicité soudaine avec l’inconnu. Claude Mauriac en a été le premier étonné. Bande dessinée sans images, pastorale astrale, fantaisie fantastique. Métaphysique-fiction, aussi, peut-être. De façon à peine moins étrange, roman d’amour, assurément. |
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Table des matières
I. Lui
II. Elle
III. Nous
IV. Moi |
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Incipit
J’écris cela dans la cinquante-troisième année de mon âge, pas les premières, celles du compte à rebours. Ce qui est relativement jeune, de nouveau. Ces dernières rides vont s’effacer. Me forces, avant la mi-temps défaillantes, sont depuis longtemps revenues. Je descends vers la jeunesse, la seconde, l’ultime. Même si je continue d’échapper aux accidents, aux maladies, toujours possibles, même si je ne sens pas, un triste jour, les fils de la mort flotter autour de moi, elle va si vite, la vie, cinquante-trois ans, à l’aller, c’était il y a si peu de temps. Et, déjà, la peur terrible de rajeunir. Tant que l’on avance en âge, on est jeune, encore. Tu rajeunis. C’est merveilleux. Mais tu sais que c’est sans espoir. |
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