Quatrième de couverture La plage de Rio de Janeiro, les rues de New York, Paris… Une chanson à la mode, « Toutes les femmes sont fatales », réentendue en ces lieux et en quelques autres par un journaliste plus préoccupé par les aventures de la chair que par celles du monde : pour Bertrand Carnéjoux, l’amour le plus physique ne signifie pas le moins passionné. |
||||||
Table des matières
I. La plage de Rio ou les incertitudes du désir II. Une soirée dans le monde ou le sérieux de la séduction III. La promenade à New York ou les vérités de l’amour IV. Une nuit d’amour ou la solitude du plaisir |
||
Incipit Deux trous d’ombre à la place des yeux, Mathilde est étendue non loin de moi. Avec ses seins lourds, sa taille mince, ses jambes longues, sa peau surtout, fruitée, veloutée, dorée, elle serait une des plus jolies filles que j’ai connues si elle ne manquait à ce point d’expression. Elle se tait. J’ai toujours aimé les femmes silencieuses. Le sable est doux à mon corps presque nu. Il s’affaisse sous mon ventre et tout à la fois se tasse, m’enserrant dans une gangue souple. Élasticité électrisé. Tiédeur. Il suffirait d’une pensée et de l’ébauche d’un sentiment pour que ce plaisir se précisât. |
|