Claude  Mauriac
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Claude Mauriac est né à Paris le 25 avril 1914, fils aîné de François et Jeanne Mauriac. Il est décédé à Paris le 22 mars 1996. Dans cette longue vie on peut distinguer trois périodes : celle de la formation, celle de la maturité, celle de la réalisation du grand œuvre : Le Temps immobile. Elles se chevauchent, mais peuvent servir de cadre à cette approche biographique et chronologique.

Première période : enfance et jeunesse. Les études et les examens. À Janson de Sailly puis au cours Chauvot pour le baccalauréat. À la faculté de droit pour le doctorat en droit. C’est l’âge de l’amitié où se forme « le petit groupe » qui réunit avec lui Jean Davray, Henri Troyat, Michelle Maurois, Claude Guy. C’est l’époque où, grâce à son père, il entre dans le « monde » et rencontre le « Tout-Paris », notamment les écrivains : Jouhandeau, Cocteau, Gide, Valéry, etc. Et déjà il se lance dans l’écriture, rédige et publie quelques nouvelles, des articles dans La Flèche de Bergery, et deux essais sur Jouhandeau (1938) et sur Cocteau (1940). Surtout il commence à écrire son journal, sporadiquement dès 1925 (il a douze ans), puis quotidiennement de 1930 à 1940. Il continuera, quoique moins régulièrement, jusque à la fin de sa vie. Date symbolique pour la fin de cette période : plutôt que le doctorat en droit (15 novembre 1941), il faut retenir la date du 9 août 1941 où s’opéra en lui une miraculeuse « délivrance » (c’est son mot) de l’angoisse qui le minait depuis de nombreuses années.

Seconde période. Sous l’Occupation l’écriture recule devant l’obligation de gagner sa vie : il travaille au Comité du Bois, puis à la Confédération paysanne. À la libération, grâce à son ami Claude Guy, il devient secrétaire du général de Gaulle : s’ouvre alors sa période gaulliste qui se conclura avec le dernier numéro de Liberté de l’Esprit (juillet 1953). Son activité littéraire reprend : articles dans les journaux, chronique cinématographique au Figaro essais sur Balzac, Benda, Malraux, Breton. Il épouse le 11 juillet 1951 Marie-Claude Mante dont il aura trois enfants. Et il ose enfin se lancer dans la création à laquelle il aspirait depuis sa jeunesse : c’est le cycle de quatre romans qu’il intitulera « Le Dialogue intérieur ». Le Dîner en ville sera couronné par le prix Médicis. Fin de cette période : la mort de François Mauriac (1er septembre 1970) et du général de Gaulle (9 novembre 1970).

Troisième période. Déjà Claude Mauriac méditait sa grande œuvre, Le Temps immobile, un montage quasi cinématographique de son journal qui traduirait son sentiment personnel du temps. Il en avait ébauché et publié des fragments : Conversations avec André Gide (1951) et Une amitié contrariée (sur Cocteau, 1970). Cette œuvre l’occupera jusqu’à sa mort : dix volumes du Temps immobile, quatre volumes du Temps accompli et divers « satellites » construits selon le même procédé de montage de son journal. Il poursuit aussi son activité journalistique et sa création romanesque, sa participation assidue aux jurys du Médicis et du Prix Louis-Delluc. Il travaille jusqu’au bout de ses forces. Son dernier Temps accompli, qui sortira quelques jours après sa mort, s’intitule précisément : « Travaillez quand vous avez encore la lumière ». Il s’est éteint chez lui, au 24 quai de Béthune, le 22 mars 1996.

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I. Les années de formation (1914-1944)

 

II. Les années gaullistes (1944-1970)

 

III. Les années du Temps immobile (1970-1996)

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