Incipit L’enfance de Marcel Proust se prolongea bien au-delà des limites habituelles. Petit garçon trop vulnérable, il ne pouvait s’endormir avant d’avoir reçu de sa mère un baiser. Ce baiser du soir, les angoisses et les joies qu’il lui devait, sont un des thèmes de Jean Santeuil et du Temps perdu, – le roman inachevé et l’œuvre gigantesque étant construits autour des mêmes souvenirs clefs, plus ou moins bien orchestrés mais identiques, dans l’essai balbutiant de la jeunesse et le chef-d’œuvre de la maturité. Marcel Proust n’a jamais rien inventé de ce qui le concernait ou de ce qui était attribué, dans ses livres, à ce narrateur avec lequel, compte tenu des indispensables transpositions romanesques, il se confond à peu près totalement. |
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Table des matières Points de repères I II Divers portraits |
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Moscou, 1999 |
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Rohwolt, 1958 |
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