Incipit Paris, 24, quai de Béthune, dimanche 5 juillet 1953. Dîner chez les Bergery. C’est le jour sans service. Bettina esquisse quelques gestes, aussitôt relayée par Gaston qui ne cache pas sa peur de la voir tout casser. Il apparaît quant à sa vaisselle d’un soigneux exagéré, allant jusqu’à rincer lui-même ses couteaux (anciens, il est vrai) pour qu’ils ne se rouillent pas. Marie-Claude le trouve un peu trop méticuleux à son gré et n’ose proposer d’aider au service, de crainte d’un malheur. |
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Quatrième de couverture Poursuivant l’entreprise commencée avec le premier volume du Temps immobile, Claude Mauriac publie aujourd’hui la suite de son journal. La suite ? Pas tout à fait, puisque celui-ci n’est pas publié par son auteur à l’état brut, dans l’ordre chronologique ; il sert de matériau à une œuvre composée selon les techniques les plus savantes du montage. |
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Table des matières
I. Les revenants II. L’inoubliable III Dans une clairière de temps IV. Le plus beau jour des jours de Pâques |
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