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Quatrième de couverture
Dès la fin du mois d’août 1944, Claude Mauriac travaille auprès du général de Gaulle. il est son secrétaire particulier et le reste jusqu’en septembre 1948. il demeure encore, les années suivantes, non loin de lui. C’est le journal de ces rencontres que voici. Publié une première fois en 1970, sous le titre Un autre de Gaulle, il prend désormais sa place dans la série du Temps immobile pour lequel il a été réorchestré, complété, et dont il marque le sommet et le couronnement. On sera heureux de retrouver Claude Mauriac dans l’ombre du plus grand de ses grands hommes. Et d’y découvrir un de Gaulle peu connu dont, avec le recul, bien des déclarations et des réactions apparaissent prophétiques. Le de Gaulle des premières années à Paris, alors que la guerre n’est pas achevée, celui de la Libération, puis de la victoire. Mais aussi l’affrontement presque aussitôt commencé avec les partis, l’abandon du pouvoir et la longue traversée du désert qui suivit, à Marly, à Colombey, puis à Paris, avec la tentative avortée du RPF. Peu nombreux sont, dans l’entourage du Général, les témoins de cette époque. Aucun, sans doute, n’a su si bien regarder et écouter de Gaulle. Ce que le Général dit et prédit prend une nouvelle valeur. Aussi bien, qui n’est pas devenu plus ou moins gaulliste aujourd’hui ? L’actualité politique de ce livre est impressionnante. C’est de notre temps que, de son temps, hors du temps, nous parle Charles de Gaulle. Et du temps immobile, encore et toujours, Claude Mauriac.
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