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Quatrième de couverture
Et si nos morts ne nous avaient pas tout à fait quittés ? Si nous pouvions, vivants, les retrouver vivants ? Les trois mille pages du Temps immobile et les cent cinquante de ce roman, Le Bouddha s’est mis à trembler, ont été composées pendant les mêmes années et nous disent le même secret. L’auteur a vécu ce que découvrent ici ses personnages et qu’il nous propose d’expérimenter nous-mêmes. « La fêlure dans la tasse de thé est un chemin qui mène au pays des morts. » Ce vers d’Auden, cité par Julien Green, illumine brièvement les mêmes ténèbres. À ceci près qu’il s’agit plutôt pour les héros de ce roman, comme pour nous, de nous retrouver à mi-chemin, morts et vivants, hors de l’espace et du temps. Expérience de l’impossible, de l’indicible. Roman d’amour, roman fantastique, roman initiatique, dont Claude Mauriac reconnaît qu’il lui a échappé et qu’il en demeure le premier étonné.
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