Incipit J’ai eu la malencontreuse idée d’emporter au bord de la mer le livre que M. Julien Benda vient de publier. Malencontreuse et pour mes brèves vacances, qui se trouvent dès le premier jour compromises et pour le respect que je porte à M. Benda dont la singulière éthique m’avait, jusqu’à ce jour, séduit sans me blesser. Mais il est impossible de mettre en balance, aussi rares qu’elles soient, et les joies de l’océan, de la forêt, du repos, et l’estime dans laquelle je tiens M. Benda avec l’honneur de mes maîtres et celui de ce bien, cher entre tous dont ils sont, en France, les dépositaires actuels : la littérature… |
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